Le piteux torchon qu'est
devenu le journal le Monde poursuit son œuvre de propagande
de guerre.
Le lien, mais d'abord, un petit rappel des
antécédents.
Il y a quelques semaines
de ça, les fifres du Carnet Mondain affirment détenir des
échantillons prouvant l'utilisation d'armes chimiques dans la guerre
civile syrienne, sans vraiment que l'affaire s'ébruite au delà de
leurs colonnes. Toujours est-il que quelques analyses plus tard, ils
sont tout fiers d'avoir fait avancer la cause de la guerre en
annonçant que lesdites analyses sont positives DONC qu'il faut
intervenir vite-vite-vite pour aider les gentils rebelles.
Déjà à l'époque, il
ne s'agissait pas de se demander si c'était Assad ou les rebelles
qui utilisaient ces armes, c'était clair, c'était nécessairement,
pour ces journalistes, le gouvernement syrien... parce que... on a
l'impression que ça vient d'en face... on a tâté « l'ambiance ».
Attention, je ne souhaite pas faire porter la question de la
légitimité de l'intervention sur le bien fondé des accusations, à
mon avis cette intervention est mauvaise en principe, je
l'expliquerai brièvement dans un autre billet. Mais si des arguments
développés pour justifier cette guerre sont fallacieux pour une
raison ou l'autre, il doivent être montrés comme tels : des
erreurs ou/et des hypocrisies.
Pourtant des doutes sont
apparus depuis, notamment par la voix de Carla del Ponte émettant
l'hyptohèse d'armes artisanales tirées par les rebelles. Le Mercure
Violent s'était alors empressé, dans la mesure de ses petits
moyens rhétoriques minables, c'est-à-dire de manière assez lourde
et peu convaincante, de décrédibiliser cette scandaleuse contradictrice.
Ensuite, il y a quelques jours,
l'éditorialiste de l'Hygiénique Global pète un plomb, elle
publie ça : « Syrie :le crime de trop qui appelle une riposte »
Pour elle, « guère de doute »,
c'est-à-dire un petit doute, mais pas trop de doute, assez peu pour
monter à la tribune de son papelard pourri et demander à François
Hollande... la Guerre, la Guerre pour affirmer son fort estimable
droit-de-l'hommisme, faire savoir qu'elle, elle est comme ça. Sa
respectable pose de harpie de l'ingérence a quelque chose
d'absolument typique et dégueulasse : appeler à l'action
tragique, à la mort, et ce au mépris du doute, en se drapant de vertu
sans avoir jamais à faire face à aucune responsabilité ni aucun
risque. BHL, Barbier, Joffrin, Nougayrède, des irresponsables
belliqueux de la sorte, il en traine une floppée.
Enfin, la dernière corde qui tennait
le sac se rompt, comme disent les nippons, à laquelle vous devez la
lecture de ce billet.
Là vous avez la totale. Le Planétaire
se met à baver de sa faconde la plus salace. Il nous passe
définitivement l'envie de s'opposer à cette guerre inévitable.
Parce que voyez vous... braves gens... ceux qui s'y opposent... ce
sont des fascistes. De la pire espèce. Oui la pire,
la-rasée-la-tatouée, la natio-la-facho,
la-complotiste-l'antisioniste, j'ai vomi, chère madame.
Attention, je n'ai rien contre le
qualificatif d'extrême, je le porte en thrash, death, black.
Mais là mes pauvres pigistes, vous ne
faites preuve d'aucune finesse.
C'est ça, votre dernier recours ?
Faire passer les pacifistes pour des salauds ? Alors vous le
retournez dans tous les sens, vous écumez les bas-fonds du net, et
finalement, voilà quatre tweets à peine en marge du main-stream.
Victoire, vous avez décroché l'autorisation d'user d'un adjectif
vague et qui ne trompe personne.
Souilleurs des appels à la paix, vous
pouvez être fiers de vous...
En attendant c'est bien simple, à vous tous mes amis : ne lisez plus cette épluchure si ce n'est pour exhiber sa crasse, interdisez le dans vos familles, désabonnez vos amis, brûlez le dans les kiosques.
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