Wednesday, August 28, 2013

Syrie : la guerre du "Monde".

Le piteux torchon qu'est devenu le journal le Monde poursuit son œuvre de propagande de guerre.

Le lien, mais d'abord, un petit rappel des antécédents.

Il y a quelques semaines de ça, les fifres du Carnet Mondain affirment détenir des échantillons prouvant l'utilisation d'armes chimiques dans la guerre civile syrienne, sans vraiment que l'affaire s'ébruite au delà de leurs colonnes. Toujours est-il que quelques analyses plus tard, ils sont tout fiers d'avoir fait avancer la cause de la guerre en annonçant que lesdites analyses sont positives DONC qu'il faut intervenir vite-vite-vite pour aider les gentils rebelles.

Déjà à l'époque, il ne s'agissait pas de se demander si c'était Assad ou les rebelles qui utilisaient ces armes, c'était clair, c'était nécessairement, pour ces journalistes, le gouvernement syrien... parce que... on a l'impression que ça vient d'en face... on a tâté « l'ambiance ». Attention, je ne souhaite pas faire porter la question de la légitimité de l'intervention sur le bien fondé des accusations, à mon avis cette intervention est mauvaise en principe, je l'expliquerai brièvement dans un autre billet. Mais si des arguments développés pour justifier cette guerre sont fallacieux pour une raison ou l'autre, il doivent être montrés comme tels : des erreurs ou/et des hypocrisies.

Pourtant des doutes sont apparus depuis, notamment par la voix de Carla del Ponte émettant l'hyptohèse d'armes artisanales tirées par les rebelles. Le Mercure Violent s'était alors empressé, dans la mesure de ses petits moyens rhétoriques minables, c'est-à-dire de manière assez lourde et peu convaincante, de décrédibiliser cette scandaleuse contradictrice.

Ensuite, il y a quelques jours, l'éditorialiste de l'Hygiénique Global pète un plomb, elle publie ça : « Syrie :le crime de trop qui appelle une riposte »

Pour elle, « guère de doute », c'est-à-dire un petit doute, mais pas trop de doute, assez peu pour monter à la tribune de son papelard pourri et demander à François Hollande... la Guerre, la Guerre pour affirmer son fort estimable droit-de-l'hommisme, faire savoir qu'elle, elle est comme ça. Sa respectable pose de harpie de l'ingérence a quelque chose d'absolument typique et dégueulasse : appeler à l'action tragique, à la mort, et ce au mépris du doute, en se drapant de vertu sans avoir jamais à faire face à aucune responsabilité ni aucun risque. BHL, Barbier, Joffrin, Nougayrède, des irresponsables belliqueux de la sorte, il en traine une floppée.


Enfin, la dernière corde qui tennait le sac se rompt, comme disent les nippons, à laquelle vous devez la lecture de ce billet.

Là vous avez la totale. Le Planétaire se met à baver de sa faconde la plus salace. Il nous passe définitivement l'envie de s'opposer à cette guerre inévitable. Parce que voyez vous... braves gens... ceux qui s'y opposent... ce sont des fascistes. De la pire espèce. Oui la pire, la-rasée-la-tatouée, la natio-la-facho, la-complotiste-l'antisioniste, j'ai vomi, chère madame.

Attention, je n'ai rien contre le qualificatif d'extrême, je le porte en thrash, death, black.
Mais là mes pauvres pigistes, vous ne faites preuve d'aucune finesse.

C'est ça, votre dernier recours ? Faire passer les pacifistes pour des salauds ? Alors vous le retournez dans tous les sens, vous écumez les bas-fonds du net, et finalement, voilà quatre tweets à peine en marge du main-stream. Victoire, vous avez décroché l'autorisation d'user d'un adjectif vague et qui ne trompe personne.

Souilleurs des appels à la paix, vous pouvez être fiers de vous...

En attendant c'est bien simple, à vous tous mes amis : ne lisez plus cette épluchure si ce n'est pour exhiber sa crasse, interdisez le dans vos familles, désabonnez vos amis, brûlez le dans les kiosques.

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